Une naïveté mortifère

Je suis né à Tours, en 1953. Mes parents, fonctionnaires, m’élèvent dans le culte de la Laïcité et j’acquiers, très jeune, par cette éducation, la culture du service public.
Au Lycée, dès la classe de sixième, je suis initié à la chose publique.
Cette passion pour la res publicae et mon engagement sans faille pour la laïcité ne me quitteront jamais.
Tout naturellement, après mes études universitaires, je m’oriente vers la formation et l’éducation des jeunes.
À 29 ans, je suis le benjamin, au Puy-en-Velay, des directeurs de centres de formation d’apprentis du Bâtiment (CFA-BTP). Les CFA sont gérés par les professionnels. Ils sont soumis, par la loi, au contrôle administratif et pédagogique de l’État et des conseils régionaux.
Durant plus de dix ans, en Auvergne puis en Limousin, j’œuvre, sous l’autorité des professionnels du Bâtiment, au développement et à la promotion de l’apprentissage.
Ma connivence, en limousin, avec le service public de l’Éducation me sera fatale.
C’est alors, en 1991, la rupture brutale avec les professionnels du Bâtiment. Je vis une longue descente aux enfers.
Mes relations avec ma famille et certains de mes amis sont altérées.
Durant une décennie, l’infamie, la solitude et la marginalité constituent mon quotidien.
Seule une femme, ma compagne, saura, en 2005, me redonner ma dignité.
En 2009, je suis victime d’une escroquerie commerciale. C’est un nouveau coup de massue.
En 2015, alors jeune retraité, je m’engage, tout en poursuivant la publication d’ouvrages, dans le combat politique. L’objet de cet engagement est de proposer aux citoyens de la Nouvelle-Aquitaine une alternative aux ambitions des notables locaux avides de pouvoir et de reconnaissance personnelle.

J’ai l’ambition, en 2017, de m’impliquer, de nouveau, dans le combat politique.

Ma vie ne fut pas un long fleuve tranquille. Je l’assure mais avec, cependant, quelques regrets !